un procédé négatif en CO2
Ce très bon bilan énergétique est rendu possible grâce à des technologies innovantes, mais aussi par l’utilisation de sous-produits de l’exploitation forestière et de l’industrie du bois. Il existe aujourd’hui un excédent de bois dans les forêts suisses, principalement en ce qui concerne les bois de faible qualité, inutilisables dans les scieries.
A terme, le procédé pourrait également permettre de valoriser des bois usagés, tels que les anciennes traverses de chemin de fer.
La production d'hydrogène à partir de bois présente un bilan carbone exceptionnel : -12 kg de CO2 net par kg d'H2
H2 bois a sélectionné le procédé industriel novateur Hynoca® de l’entreprise Haffner Energy. Il se distingue par son efficacité énergétique et son haut niveau de maturité technologique.
La thermolyse exploite exclusivement des ressources locales et durables pour produire de l’hydrogène et deux autres extrants : du biochar et du carbone sous forme gazeuse (CO2).
Le biochar, résidu solide issu de l’étape de thermolyse, séquestre une majorité du carbone absorbé par l’arbre pendant son cycle de vie. Il est promis à de nombreuses utilisations dans l’agriculture et l’agroalimentaire. Le captage du solde du carbone du bois peut se faire par l’extraction du CO2. Au contraire d’une combustion, le carbone n’est pas rejeté dans l’atmosphère, permettant ainsi de produire le seul hydrogène suisse à émissions carbone négatives.
un écosystème exemplaire au cœur du Jura
H2 bois souhaite mettre en place un véritable écosystème de l’hydrogène vert dans le Jura, le premier à intégrer en Suisse des usages industriels, de mobilité publique et de mobilité privée.
La production est située à Glovelier sur le site du Groupe Corbat spécialisé dans la transformation du bois. Le site de distribution est prévu aux abords de l’autoroute A16, facilitant ainsi l’accès aux véhicules. Il est situé dans une zone industrielle existante, à proximité de consommateurs établis d’hydrogène gris.
Afin de limiter au maximum l’empreinte environnementale, l’hydrogène y est acheminé par pipeline en basse pression. Ce gazoduc permettra à la fois d’économiser les transports par camion et la compression du gaz gourmande en énergie électrique. Son tracé d’environ 1,5 km doit relier ces deux points via la nouvelle zone d’activités (ZAM 2), implantée au cœur de l’écosystème et susceptible d’accueillir de nouvelles entreprises consommatrices d’hydrogène vert.
Le pipeline est le résultat d’une étude d’impacts environnementaux